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"Noyade enfant et noyade bébé: Les parents ont raisons d'emmener l'enfant dans l'eau : pour son plaisir, son développement, lui apprendre à nager le plutôt possible. Enfin tout est bon pour l'enfant. L'eau est un révélateur puissant des relations entre enfants et parents et est un milieu propice à une évolution favorable de l'enfant. Le milieu aquatique permet des expériences sensorielles et motrices innovants, qui contribuent à enrichir le répertoire de l'enfant et du bébé.
Mais attention, nager commence réellement à 5 ans. Le terme « bébé nageur », souvent utilisé, n'est pas vraiment approprié, c'est plus une adaptation de la familiarisation du jeune enfant en milieu aquatique.
Voici les gestes de sécurité afin d'éviter les pleures, les peurs et les moments de panique pour les parents."
Article de: Noyades
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La baignade peut constituer un danger grave pour vos enfants. Une noyade est très vite arrivée. Des enfants à proximité d’une piscine réclament votre constante vigilance et votre surveillance active, même s’ils savent nager. En effet, nous ne sommes jamais trop prudents et un accident est si vite arrivé. Une surveillance de la baignade de tous les instants est le plus efficace de tous les anges gardiens.
Les accidents de noyade en piscine existent. Afin de les éviter faites de la prévention et vous profiterez pleinement des baignades dans une ambiance chaleureuse et détendue. Voici quelques conseils simples qui peuvent contribuer à l’objectif sécurité et permettre à vos enfants de profiter pleinement des joies que procure la baignade:
Et rappelez-vous, aucun type de protection ne remplacera jamais la surveillance et la vigilance d’un adulte.
La baignoire est à l’origine de 15 % des noyades des bébés de moins de 1 an. Dès 2 mois, le bébé se tourne, remue et peut basculer. Il est impératif de ne jamais laisser son enfant sans surveillance dans le bain, même équipé d’accessoires de sécurité (siège, transat ou anneau) et même pour quelques secondes. 10 cm d’eau suffisent à un tout-petit pour se noyer.
C'est l'âge où la curiosité de l’enfant s'éveille de plus en plus, mais il n'est pas encore conscient de la plupart des dangers et reste incapable de les mesurer. L’enfant sait se déplacer seul et part en exploration. Il commence à se baigner seul…
Attention au bain:
L'enfant ne doit jamais rester seul dans son bain. À cet âge, la noyade est un risque majeur.
Attention aux piscines (en plastique et en “dur”). Pour éviter que l'enfant ne tombe dans la piscine, clôturez celle-ci et assurez une garde permanente autour de l'enfant. Ce conseil est valable pour tous les points d'eau : bassins de jardin, mares, ruisseaux, etc. À l'intérieur de la maison comme à l'extérieur, évitez de poser à terre des bassines ou des seaux pleins. L'enfant qui tombe la tête en avant ou en arrière, le visage recouvert d’eau, peut se noyer dans quelques centimètres d'eau, car il s'affole et ne peut pas se redresser.
Installez une clôture autour de votre piscine. D’autres systèmes de protection existent (volets couvrants, vraie bâche de protection, etc.)
C'est l'âge où l'enfant parle de mieux en mieux. Il pose des questions, s'intéresse à beaucoup de choses. Saisissez toutes les occasions pour lui montrer et lui expliquer les dangers de la baignade.
Précautions à suivre: Prenez garde aux bouées gonflables qui peuvent se dégonfler brusquement. Utilisez des bouées et des brassards gonflables (normes CE), munies de valves “anti-retour” et de deux chambres à air ou équipez votre enfant d’un maillot flotteur. Si l'enfant se sent fatigué ou s'il est pris de frissons, il vaut mieux le sortir de l'eau et le frictionner énergiquement. Habituez votre enfant à l'eau, mais sans jamais le forcer. Vous pouvez commencer à lui apprendre des mouvements lui permettant de maintenir la tête hors de l’eau.
Entre 1 et 4 ans, l’enfant est particulièrement exposé. Il découvre l’autonomie avec la marche, est attiré par l’eau et n’a pas conscience du danger. La meilleure prévention est de lui apprendre à se familiariser avec l’eau avant l’âge de 5 ans ( séance de « bébés nageurs » ), de lui apprendre à nager le plus tôt possible et d’expliquer aux plus grands que leurs jeux aquatiques ne sont pas forcément adaptés aux plus petits. Ils doivent également porter des brassards dès qu’ils sont sur un lieu de baignade. Enfin il est nécessaire de se former aux gestes de premiers secours.
Depuis janvier 2004, toutes les piscines privées de plein air enterrées doivent être équipées d’un dispositif de protection normalisé ou réglementé (barrière, couverture, abri ou alarme).
Bien que rien ne remplace la vigilance, préférer des dispositifs qui constituent des obstacles physiques permanents par rapport à de simples dispositifs antichute comme les alarmes dites « à détection d’immersion ». Si une piscine hors sol a été installée, toujours retirer l’échelle d’accès après chaque baignade.
Le développement spectaculaire des écoles d’initiation, citées en objet, appelle de ma part un certain nombre d’observation et de réserves :
1°) La familiarisation de l’enfant à l’eau.
Cette familiarisation de l’enfant à l’eau a fait l’objet d’études dont les dernières en date menées par l’Institut National des Sports et à l’Ecole Normale Supérieure d’Education Physique et Sportive ont eu un grand retentissement dans le public. Il a été nettement constaté que de très jeunes enfants totalement immergés, sont capables de se maintenir momentanément ou de revenir en surface et de se déplacer, aidés par leur faible densité, de manières plus ou moins coordonnées. En fait, ils s’efforcent de rejoindre le bord du bassin ou un parent se trouvant lui-même dans l’eau.
Le tout jeune enfant manifeste ainsi des possibilités d’adaptation progressive au fur et à mesure qu’il franchit les étapes de son développement psychomoteur. Avant 4 à 6 ans, il n’est pas physiologiquement, ni psychologiquement capable de contrôler sa motricité segmentaire pour réaliser des mouvements techniquement définis.
La familiarisation du jeune enfant avec l’eau ne se pose pas en terme d’apprentissage technique, il ne s’agit pas de natation au sens communément admis par l’adulte, mais d’un comportement global d’adaptation.
L’avantage qui en résulte est l’acquisition d’une certaine aisance dans l’eau qui si elle ne présuppose en rien de la qualité de l’apprentissage ultérieur de la natation le facilitera très probablement.
Ces étapes lui permettent d’accéder par la suite à une véritable autonomie dans l’eau. Il apparaît que cette expérience ne saurait être envisagée par les parents que pour une très longue durée.
2°) La condition indispensable pour la réalisation de cette activité : l’ambiance affective sécurisante.
Cette condition est d’autant plus nécessaire que l’enfant est plus jeune : ce qui implique une présence parentale dans le bain, mère ou père, ou même les deux. C’est dire l’extrême disponibilité des parents, l’importance de leur entente, de leurs motivations qui peuvent diminuer ou accroître les résistances s’ils acceptent difficilement, par exemple, que leurs enfants soient moins brillants ou délurés que d’autres.
Je serais donc extrêmement réservé sur la généralisation de ce genre d’écoles si les éducateurs responsables avaient des exigences techniques, physiologiquement inapplicables à cet âge, ce qui risquerait d’entraîner des blocages plus ou moins nuisibles à l’apprentissage ultérieur et à l’épanouissement de l’enfant.
3°) Les conditions de cette activité.
Ces conditions doivent être strictes :
a) Conditions hygiéniques : elles doivent être absolues
1. La température de la piscine doit être appropriée à cet âge : (32° en hiver), en raison de l’imperfection du système de thermorégulation de l'enfant. Cette température pourra être progressivement abaissée en fonction des saisons et de l’expérience de l’enfant.
La température de l’air ambiant devra être accordée à celle de l’eau.
2. L’eau doit présenter une qualité particulière du point de vue chimique et bactériologique (stricte application de l’arrêté du 13 juin 1969). Le port d’un slip est obligatoire en raison du manque de contrôle sphinctérien chez certains jeunes enfants. L’eau aura dû subir un double recyclage avant le début d’une séance.
3. Absence de maladies infectieuses, d’affections de la peau : les otites récidivantes peuvent être redoutables chez de très jeunes enfants effectuant des immersions répétées en position verticale.
4. Il conviendra d’exercer une surveillance au bord du bassin pour dépister toute réaction d’alarme, pâleur, rougeur, tremblement.
5. Un examen préalable devra être effectué par un médecin qui devra conseiller les parents, et délivrer obligatoirement un certificat d’aptitude. Les enfants de moins de 6 mois ne pourront être confiés qu’à des équipes très spécialisées.
b) Conditions d’encadrement :
1. Les parents participeront obligatoirement à la séance dans le bassin. La profondeur de l’eau doit leur permettre d’avoir pied.
2. Le chef d’établissement doit s’assurer de la constitution d’une équipe pluridisciplinaire qui comprendra notamment des représentants des catégories professionnelles suivantes :
> spécialistes de natation : maîtres nageurs sauveteurs, éducateurs et entraîneurs.
> spécialistes de P. M. I. (Protection Maternelle Infantile) : pédiatres, psychologues, puéricultrices et autres spécialistes paramédicaux.
> psychologues, éducatrices de crèches, institutrices de maternelle, enseignant d’E. P. S.
3. Tous les membres de cette équipe devront s’imposer une information préalable et une formation continue.
En résumé, il s’agit d’une activité de maniement délicat mais profitable lorsque toutes les conditions favorables sont remplies, cependant il convient d’appeler l’attention du public sur les risques multiples que peut entraîner cette activité.
Cette initiation devra s’adresser indirectement aux enfants au travers des parents qui devraient être solidairement informés et devraient prendre en charge leurs propres enfants. Le but à réaliser devrait se limiter à une familiarisation avec l’eau, l’enfant y étant amené dans des conditions de calme et de sécurité affective totale dans une ambiance hygiénique plus rigoureuse que pour l’adulte (asepsie, température et sous surveillance permanente, après avis médical préalable ayant défini de façon précise les indications et contre-indications individuelles à ce genre d’activité).
Nous mettons en garde les Chefs d’établissements contre les dangers d’une exploitation commerciale se substituant à un souci éducatif.
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